Le sujet du téléchargement légal est éminemment polémique mais notre avis a toujours été clair sur le sujet: Il nous apparait logique de payer pour voir un film. C'est bien sur un principe fondamental du respect des droits d'auteurs mais aussi une garantie de diversité à terme. En effet si vous souhaitez pouvoir conserver un grand choix de films, il est impératif que les auteurs de ces films ainsi que les maisons de production qui engagent les frais nécessaires aux tournages puissent retrouver leurs investissements et le cas échéant faire des profits. Le piratage peut à ce titre effectivement être considéré comme un vol pur et simple. Nous vous encourageons à ne pas télécharger des films gratuits si la gratuité n'est pas le fait du créateur - Il est en effet très fortement probable que ceux ci soient piratés.
Un site est légal s'il s'acquitte des droits d'auteur pour la vente ou la
diffusion des œuvres proposées aux Internautes. La gratuité d'accès est
alors un premier indice qui doit inciter à la prudence... Comment est il
possible de proposer gratuitement une chose qui a normalement été payée ?
Certains sites légaux proposent bien quelques vidéos ou films (Nettement
plus rare) gratuits mais il s'agit uniquement de "produits d'appel"
destinés à présenter le catalogue payant. Si des films du Box Office sont
proposés en téléchargement gratuit sur un site... Ce site est très
certainement illégal. Pour plus de détails consultez notre dossier consacré
au
téléchargement gratuit.
Pour autant payant ne veut pas dire
légal ! Et oui ... Certains sites demandent une participation ou un "droit
d'accès" et proposent tout de même un contenu illégal: D'un coté les films
ou musiques sont piratées et de l'autre l'internaute est grugé... Pour
évitez de vous tromper consultez notre
comparatif des
sites de VOD (tous légaux) et choisissez parmi eux. Vous pouvez
également voir notre dossier consacré aux mauvais plans:
Les arnaques.
Les condamnations en
matière de téléchargement illégal n'ont certes pas atteint le maximum
de la peine jusqu'à présent mais les amendes ont été souvent lourdes
même pour des particuliers ne faisant pas commerce des films piratés
sur Internet. Voici pour exemple un extrait de l'arrêté du tribunal de
Vannes :
Ministère Public, FNDF, SEV, Twenthieth Century Fox Home
Entertainment France, Buena Vista Home Entertainment, Gaumont Columbia
Tristar Home Video, Disney Enterprises Inc., Dreamworks, Paramount
Pictures Corp., Warner Bros, Universal City Studios LLP, SACEM, SDRM
et al. C/ Messieurs C.L., M.L., G.L., D.L., R.L., et S.S.
Le
Tribunal, constatant que "L'enquête des militaires de la
Gendarmerie a permis d'établir de façon incontestable la matérialité
des faits de contrefaçon et de recel reprochés aux prévenus. Ils les
ont d'ailleurs tous reconnus dans leurs auditions respectives par le
service enquêteur comme à l'audience
[...] l'élément intentionnel est présumé dans le délit de contrefaçon. La
seule exploitation d'une œuvre sans l'autorisation de l'auteur et en
méconnaissance de ses droits implique qu'un tel acte a été accompli
sciemment, sauf preuve contraire. Au surplus, les prévenus ne
contestent pas à l'audience qu'ils savaient leur activité illégale ;
ils expliquent simplement que ces infractions leur paraissent
bénignes, dans la mesure où ils n'en tiraient aucun profit financier
et qu'ils se constituaient une collection à des fins personnelles."
condamne les internautes à des peines allant de un à trois mois de
prison avec sursis et de 2000 à 5800 euros de dommages-intérêts.
Même si le piratage reste relativement impuni de nos jours les exemples de ce type sont nombreux et les sommes varient en général de 1.000 à 30.000 Euros selon les cas... Mais les affaires de piratage traitées en justice peuvent parfois prendre des tournures nettement plus grave. Ainsi en Australie un jeune pirate Australien de 24 ans a été condamné début 2010 par la justice de son pays à pas moins de 1,5 Millions de dollars australiens (Près d'un million d'Euros tout de même) pour avoir téléchargé et partagé un jeu de Nintendo.
La loi Hadopi, a été finalement adopté après de nombreuses péripéties et un remaniement le 15 Septembre 2009. Cette loi polémique qui a couté son poste à sa créatrice le Ministre de la Culture Christine Albanel prévoit un dispositif de lutte contre le piratage Internet... Mais quel est il exactement ? Consultez notre dossier sur Hadopi : Du projet à la loi...
Notre rubrique consacrée aux gros buzz du moment, les sorties attendues, les nouveautés des sites, les infos sur les projets des réalisateurs... Bref notre sélection des news de la VOD en France: Toute l'actu ...